La commune de Pont de Barret a une superficie de 1 660 Ha dont 60 % en bois taillés et 40 % de terres travaillées.
Un peu d’historique
Pont de Barret s’appelait autrefois SAVENNA qui veut dire « riche plaine ». En effet, Savenna se situait dans la plaine à la confluence du Roubion et de la Rimandoule. Aujourd’hui il reste quelques vestiges de canaux qui étaient alimentés par la Rimandoule.
Au 9ème siècle, victimes des invasions, les habitants se déplace sur les hauteurs de St Rambert en rive droite du Roubion, sur les barres rocheuses, d’où la construction d’un pont pour rejoindre les barres rocheuses qui serait à l’origine de Pont de Barret.
Dans le même temps, une église romane est construite sur les hauteurs de l’autre rive, dénommée Notre Dame de la Brune (XIIème siècle) qui fait le charme de Pont de Barret. De nombreuses rues voutées complètent le patrimoine.
Le Roubion a creusé sur son passage dans le calcaire au Nord Est de l’agglomération avant d’irriguer la plaine de la Valdaine. Grace à la force motrice du Roubion, sur chaque rive a été construit des moulinages pour travailler la soie qui employaient au début du XXème siècle presque 100 personnes venant des communes voisines. Aujourd’hui le bâtiment en rive gauche est la propriété de la CCDB. Occupé par des artisans d’arts et des associations culturelles, soit une vingtaine de personnes, sans oublier l’ADAF agroforesterie.
Le calcaire de Pont de Barret étant de bonne qualité, il était exploité par un four à chaux qui occupait 10 salariés. La chaux produite était de bonne qualité.
La présence de ces 2 activités fait que la population de Pont de Barret avait une vie sociale ouvrière. Des jardins ouvriers dans le quartier du Chaffal étaient irrigués grâce à la prise d’eau du canal des moulins. L’agriculture était très présente avec des exploitations familiales (42). A ce jour, il ne reste plus que 4 sièges d’exploitation sur la commune. Des exploitants de communes voisines travaillent aussi des terres sur Pont de Barret.
Au XXème siècle, les exploitations familiales pratiquaient la polyculture et l’élevage ovins, caprins, bovins, lait et viande. Les cultures de céréales à paille et de fourrage étaient majoritaires. La vigne tenait une place importante dans les coteaux ou terres de faible valeur agronomique. L’agriculture a connu une grande mutation après la 2ème guerre mondiale. A ce jour, le lavandin et les chênes truffiers ont remplacé la vigne. Grâce à l’arrivée de l’irrigation, les cultures de semences (maïs, tournesol) ont pris la place des céréales à paille.
L’élevage a pratiquement disparu. Seul un élevage ovin est présent avec une transformation du lait sur place avec une vente en circuit court, quelques vaches allaitantes sur 2 exploitations. Les élevages hors sol (poules, poulets et porcs) ont complètement disparu.
Le tissu économique est encore assez présent. Les artisans liés au bâtiment sont présents : maçon, menuisier, électricien, plaquiste, peintre, mécanique auto, BBS location voitures. Les commerces et services tiennent une bonne place : boulangerie, bar tabac journaux, restaurants, pizzeria, la Patafiole caviste. N’oublions pas ENERTECH, bureau d’études spécialiste en bâtiments passifs.
La commune de Pont de Barret s’investit depuis de nombreuses années pour son école. Aujourd’hui la commune a transféré la compétence à un syndicat qui gère le fonctionnement et l’investissement. Celui-ci regroupe 7 communes et a été créé en 2003. Les élèves sont accueillis dans le cadre d’un RPI Charols Pont de Barret soit 162 élèves en 2022, répartis dans 8 classes : 4 à Charols (primaire) et 4 à Pont de Barret dont 2 classes de maternelles et 2 classes de primaire. Comme dans beaucoup de communes de la Drôme, les effectifs sont en baisse depuis quelques années.
La culture et très présente avec les artisans d’art du quai et les nombreuses associations qui œuvrent pour animer notre beau village de Pont de Barret soit une vie sociale très riche.